Coacher c’est aider une personne ou un groupe (il s’agit alors de coaching de groupe), à trouver sa voie pour atteindre la performance optimale. Le coach, d’entretien en entretien, grâce à ses outils, sa psychologie, et sa bonne connaissance de la nature humaine, aide la personne coachée à concevoir des stratégies propres pour aller dans la voie de l’excellence.
Pour le coach, l’obstacle majeur n’est paradoxalement pas de faire des propositions stratégiques, car tous les bons coachs ont dans leurs valises tous les outils nécessaires, à faire des propositions.
La vraie difficulté est autre et elle est double :
- Comprendre qui est véritablement la personne qui se cache derrière le vernis professionnel du client.
- Trouver ensuite des stratégies d’interaction qui soient en adéquation avec la façon de réfléchir du client.
Proposer par exemple à un client de réfléchir autour d’objectifs chiffrés à atteindre, n’a pas grand intérêt si celui-ci n’a pas développé de familiarité concrète avec les chiffres. (Certaines personnes voient les zones émotionnelles de leur cerveau s’activer à l’évocation des chiffres). Dans la même veine, chercher à renforcer le lien grâce à l’interaction verbale n’aura pas davantage d’intérêt si le client a décidé inconsciemment que « la parlotte ça fait surtout perdre du temps ». Ce qu’un être humain met en avant dans sa fonction et ce qu’il pense intimement est parfois différent ; et le client n’a pas toujours conscience de ce hiatus dans sa personnalité.
Trois types de clients bien différents demandent à être coachés selon trois formes de coaching différents, parce que trois grands types de stratégies cérébrales s’opposent presque point par point les unes aux autres. Passer à côté de la bonne voie, c’est bien souvent rendre le processus de coaching à peu près inopérant sur le long terme.
Les cerveaux intégrés
La première catégorie de ces personnes représente 20 % d’entre nous environ. Elles ont la chance d’avoir ce que l’on appelle un « cerveau bien intégré » et sont susceptibles de recevoir et d’intégrer tous types d’informations. Malléables et souples dans leur façon de réfléchir, une fois que les difficultés ont été bien sériées, ces clients sont très à l’aise pour trouver et mettre en œuvre les stratégies opérationnelles leur permettant de trouver la voie de l’excellence.
Ce type de client prend souvent appui sur le coaching pour faire le point dans les périodes de doute. Lorsque le coach possède les compétences d’écoute nécessaire, il lui est facile d’arriver en force de proposition car les clients sont eux-mêmes solidement articulés.
Les 80 % de clients restants se partagent selon deux tendances presque opposées, parce qu’ils vivent à des rythmes opérationnels différents.
Les cerveaux gauches
Les hémisphères gauches dominants vont préférer mettre en œuvre des stratégies de réflexion plus linéaires. Ils ont besoin d’être très accompagnés et de travailler d’étape en étape, les processus se mettant en œuvre les uns à la suite des autres. Il faut sérier, organiser dans le temps, mettre en équation de nombreux paramètres personnels.
Dans l’accompagnement ils attendront du coach qu’il les conduise selon un principe de tutorat psychologique, sans le lui dire. Ce que le coach ne devra pas rechigner à faire dans ce cas précis, même si la conception traditionnelle du coaching ne l’amènerait sans doute pas à privilégier cette voie.
Les cerveaux droits
Les hémisphères droits dominants ont eux un mode de fonctionnement cérébral qui les amène à alterner travail intense et relaxation intense. Leur coaching devra bien comprendre la logique de ce rythme mais ne devra pas non plus l’épouser, car le client oubliera alors l’intérêt professionnel du coach qui aura tendance à devenir un conseil-ami. Même s’ils n’en n’ont pas toujours conscience, ces clients sont plus réceptifs en début de journée, et cela même s’ils sont plus efficaces en production en fin de journée. Leurs ressources cérébrales ne se dépensent pas de la même manière que les hémisphères gauches dominants.
Avec ces profils le coach devra proposer un mode d’échange davantage inflexible sur la question des rythmes d’interaction, précisément parce que les hémisphères droits dominants sont souvent moins attentifs aux rythmes. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles ils sont souvent très performants à court terme, mais parfois moins excellents dans le long terme.
Conclusion
Passer à côté de l’aspect des ressources cérébrales, c’est souvent se condamner à un échec, si le coach n’est pas très intuitif. ProfilSCAN a l’avantage de prendre en compte dans sa compréhension de la personnalité, cet aspect central du développement humain. Il permet ainsi au coach non seulement de gagner le temps qu’il ne perd pas à comprendre qu’elles sont les ressources cérébrales utilisées par son client, mais il peut aussi tisser ensuite un vrai lien de confiance indispensable, pour conduire chaque client dans la voie de l’excellence…
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